1. |
Glencorruption
00:53
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fuck votre crisse de multinationale
de bandits à cravate
fuck votre calice d'usine
gang d'osties de pourris sales
tueurs d'enfants, tueurs de rêves
calice de sociopathes écocidaires
capitalistes parasitaires
violeurs de planète
calice de plaies
glencorrompus
glencorruption
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2. |
Tueurs d'enfants
03:44
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coupeurs de jambes
coupeurs de langues
tueurs d'enfants
briseurs de grèves
briseurs de rêves
tueurs d'enfants
empoisonneurs
pollueurs
tueurs d'enfants
infantivores
marchands de mort
tueurs d'enfants
voleurs d'air pur
voleurs de futur
assassineurs de faune
tueurs d'enfants
usine à cancers
tueurs d'enfants
suppôts du mal
tueurs d'enfants
preneurs de vies
effaceurs d'avenir
creuseurs de tombes
tueurs d'enfants
parce que ne pas s'opposer
c'est se positionner
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3. |
Contempler l'absurde
04:11
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contempler l'absurde, l'inexorable
baptême au cyanure, divin salut
lune rouge sang
ciel noir, nuits blanches
contempler l'absurde, l'inéluctable
franchir le seuil, s'avouer vaincu
smog, feux, peste
la fin commence
regarder son enfant intérieur
dans le blanc des yeux
et lui trancher la gorge
fuck you p'tit crisse
optimiste aveugle
abandonne
ça sert à rien
j'avance dans les ruines
à travers les corps et les débris
les décombres et les déchets toxiques
vestiges d'un monde insensé
héritage de l'humanité
je contemple l'apocalypse
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4. |
Infanticide
05:55
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m’y voilà encore, comme la nuit dernière
cette allée sombre si amèrement familière
couvert de honte et de vomissure
je déambule dans ces ruelles souillées par le vice
et la nature humaine
une insidieuse odeur de souffre envahit l’air
alors que je m’enfonce dans ce labyrinthe sans issue
au bout de la fosse se dessine une silhouette
vision cauchemardesque à glacer le sang
perforer les entrailles
tout ce qui me sort de la yeule en guise de réponse
un jet jaunâtre et nauséabond
devant moi se tient un enfant que je reconnais malgré l’ivresse
fantôme d’un passé abstrait refoulé, distortionné
évocation masochiste des chemins empruntés, inondés
soudain, j’aperçois la perle entre ses mains frêles
une bouteille
l'esprit ne tient qu'à un fil
suspendu au dessus du vide infiniment noir qui nous habite
sempiternelle poursuite d’un semblant d’équilibre
je suis en chute libre
je me suis réveillé, tous mes rêves s’étaient évaporés
j’ai perdu toute cohérence au profit d’exutoires bon marché
tout pour prolonger l’absence, neutraliser la conscience
altérer le reflet d’une triste réalité dysfonctionnelle
à mi-chemin entre l’enfer et le purgatoire
tuer l’innocence pour étancher une soif
que je savais pourtant insatiable
brûler les pages d’un piètre chapitre encore et encore
pour en finir avec un livre réduit en cendres
sans histoire
je lui saisis la gorge à deux mains et l’étrangle
sans foi ni dieu, seulement l’abîme
tout comme ces yeux, la bouteille était vide
à jamais j'erre en ces lieux maudits
sans nom, sans visage
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5. |
Marée noire
03:28
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toujours le même gouffre qui ronge
pourrit l'existence
sans relâche depuis l'enfance
qui ne cesse de se régénérer
s'étendre et encrasser
qui a posé la lame dans notre paume
qui revient comme une récidive
tumeur maligne
vengeur, hilare, dents acérées
frette comme le vent du nord
détruire le peu d'espoir
nous rappeler que la vie ne fera jamais de sens
marée noire, poison de l'âme
marée noire, accorde-nous la délivrance
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6. |
Parasites
05:12
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les nuits passent et se ressemblent
une vie entière à côtoyer la souffrance
naître seul, mourir seul et ne jamais vivre
souvent je me demande ce qui est le plus toxique
le nuage orange provenant de l'usine
les sachets de neige, les pluies acides
ou les humains peuplant la ville
visions de mort, de la fin des temps, d'un autre monde
naître seul, mourir seul, et enfin en finir
souvent je rêve d'une catastrophe
l'usine qui explose et nous emporte
la ville qui brûle, se consume
la fin du monde qui s'amorce
je suis la fonderie à son état pur
brûleur de déchets, instigateur de la purge
sans pitié pour la vermine au sol
géant destructeur misanthrope
je suis le cadmium, le plomb, l'arsenic
l'esprit de Chernobyl, la bombe atomique
sans pitié pour la vermine au sol
je vous extermine, vous empoisonne
je suis la Horne et ses cheminées
la peste noire, le jugement dernier
sans pitié pour la vermine au sol
je suis la mort, le karma
je suis le dieu vengeur, l'exécuteur, le grand nettoyeur
sans pitié pour la vermine au sol
je vous écrase
parasites
que votre poison vous emporte
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7. |
Eau de fonte
02:48
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bleu fonte des glaces
rouge tuerie de masse
noir déversements
orange cancer pulmonaire
jaune gaz moutarde
blanc écoblanchiment
les esprits se cancérisent
diète plomb-arsenic
je suis la fonderie
vert verdissage
bleu jaquette d'hôpital
brun enveloppe brune
l'apologie de l'écocide
musellement collectif
leurs profits valent plus que nos vies
empoisonnement volontaire
avancer par en arrière
bleu montée d'la droite
émanations toxiques
mort infantile
je suis la fonderie
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8. |
Déluge
03:53
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tant qu'à chier sur notre avenir
tant qu'à se laisser mourir
tant qu'à ne rien faire et ne rien dire
tant qu'à se fermer les yeux
tant qu'à crisser le feu
tant qu'à foncer dans le mur
accélérons la chute
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